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Ceci est un brouillon !!!
Le Cyber-Féerique est l'application du prisme de l'informatique moderne à la magie folklorique. La seule différence est qu'il n'y a pas de manuel.
Le Cyber-Féerique, c'est la philosophie hacker (horizontalité, participatif, libre-accès ; DIY, exploration, expérimentation ; savoir collectif partagé, traduction et vulgarisation, rendre accessible les cultures, les savoirs...) appliquée au folklore féerique (le rêve, la magie, le non-humain).
Un grimoire n'est pas un manuel d'utilisation complet, mais un recueil de notes empyriques qui tentent de comprendre le fonctionnement d'un système non-documenté.
Apprendre la magie, c'est se retrouver face à un système non-documenté et tenter de s'en servir.
La magie n'est pas aléatoire ; elle est reproductible, et obéit à des règles cohérentes et partiellement prédictibles.
Une entité magique, même sentiente, est soumise à des règles.
(Un peu plus gritty et on a du Fae-Punk.)
Le monde des fées, ou le monde du rêve, devient similaire au cyberspace : on peut y accéder de partout, abandonner son corps dans le "meatspace", accéder à la partie cachée des choses physiques, accéder à la face virtuelle du monde.
Something, something, troisième loi de Clarke.
J'adore "Kamigawa Neon Dynasty" de Magic the Gathering, parce qu'il utilise le "monde des esprits" déjà existant dans l'opus précédent de cet univers (Kamigawa) comme nouveau "cyberspace".
Disclaimer : je déteste Shadowrun.
(D'ailleurs, pourquoi est-ce que je déteste Shadowrun alors que j'adore Neon Dynasty est une question qui mériterait un article entier.)
J'ai envie de faire très attention à la dérive qui aménerait à reproduire ce qui a été fait dans de nombreux univers qui juxtaposent le cyberpunk (ou le steampunk) et une forme ou une autre de magie. L'objectif de ce que j'entends par Cyber-Féerique, c'est l'application d'un vocabulaire cyber à un univers féerique, qui n'aurait donc rien de magique.
Pour éviter cette dérive, il suffirait peut-être de n'introduire aucune réelle technologie moderne dans la narration (dont l'électricité, en premier lieu), et de trouver systématiquement des remplacements magiques/féeriques/oniriques à la place qu'occuperait chaque technologie. Il serrait également intéressant de limiter l'impact du cyber-féerique à la communication ; le cyberspace étant le monde virtuel de la donnée.
Il pourrait être tentant de remplacer les robots par des golems magiques, voire le voyage spatial par un voyage magique entre des univers parallèles, mais est-ce que ça ne serrait pas tomber très rapidement vers un univers à la Pixar ?
"Faespace" ?? (Par mimétisme avec "cyberspace".)
Termes magiques de remplacement :
Termes à l'anachronysme assumé :
Autorisations possibles :
Entités pour lesquelles ces autorisations peuvent être données ou révoquées :
Par défaut, toutes les actions sont autorisées, notamment pour les choses banales. Autrement dit : en absence de magie, toute chose est visible, altérable et utilisable. Il est possible de protéger magiquement certaines choses pour les rendre invisibles (ou visibles sous formes banales), inaltérables et/ou inutilisables.
Lorsqu'un objet magique ou un servant appartient à quelqu'un, cette personne est initialement la seule à en posséder toutes les autorisations (voir, altérer et utiliser), mais iel peut partager ces autorisations avec n'importe quelle autre personne ou groupe.
Le Simulacre est un groupe. Il est nécessaire d'enregistrer la signature onirique d'une personne dans le Simulacre pour qu'iel en fasse partie. Tous les membres du Simulacre ont l'autorisation de voir tous les éléments (personnes, servants, objets magiques, etc) du Simulacre (sauf ciels protégées par des autorisations de plus haut niveau). On surnomme "déciller" l'action d'enregistrer une signature onirique dans le Simulacre pour permettre à une personne de voir les entités et objets magiques.
Certains charmes utilisent le Simulacre pour permettre de cacher la nature magique d'une personne, entité ou objet à toute personne qui ne soit pas membre du groupe du Simulacre.
Le Simulacre est comme un serveur qui rend plusieurs services :
Fragment intitulé « Vembrume n'est pas qu'une légende »
Heist cyber-féerique
Capacité à projeter un avatar onirique sur la Scène. (Du coup, il est possible de voir son propre corps sur scène depuis un avatar onirique.)
Quelles sont les capacités et limitations d'un avatar onirique ? Comme une illusion ? (Capacité à voir tout ce qu'il y a sur scène, mais incapacité à altérer et utiliser quoi que ce soit ?)
Un avatar onirique ne peut interagir avec aucun objet du monde physique, mais il peut interagir avec d'autres avatars oniriques.
Certains personnages sur la Scène sont des manifestations directes d'entités des Coulisses ? Les valentois ont l'habitude ? Ou seulement lors du/des carnaval ? (Moment où la frontière est plus fine ??)
Suggestion de simplification : les Coulisses sont juste le monde magique / onirique de Valentis ; il est possible d'y entrer, mais rien qui n'en soit originaire ne peut en sortir... seul ?
Il n'y a que lors d'un carnaval qu'une entité des Coulisses peut traverser le Rideau (surnom de la frontière entre la Scène et les Coulisses) et agir sur la Scène ; on les confond avec des acteurs déguisés, et elles inspirent des mortel.les à se déguiser pour les imiter.
Objectifs des protagonistes de "Vembrume n'est pas qu'une légende" : acquérir des connaissances sur le fonctionnement de la magie, des coulisses et de leurs habitants.
(Tous les protagonistes se genrent au féminin, indépendamment de leurs genres "réels" sur Scène.)
Est-ce que les protagonistes (ou au moins certaines) se sont rencontrées dans les Coulisses, au cours de leurs explorations lucides ?
Les rôles des protagonistes :
Inspiration pour les rituels : bougies, incantations, enscent, sang, amulette, drogue/plantes...
Inspiration pour les événements :
En quoi c'est Cyber ?
Le gardien et le rêve derrière fonctionnent comme un firewall et un serveur ; le gardien laisse passer un Personnage en parcitulier, et passer devant le gardien requiert de modifier sa signature onirique (méditation + imagination) pour la rendre identique à ce Personnage (d'où l'importance de traquer ce Personnage dans les Coulisses et sur Scène). Plus spécifiquement encore : le gardien pose une question d'apparence anodine, qui attend une réponse spécifique, pour identifier le Personnage, mais il pose une question différente à chaque fois ; l'Artisane crée le rituel qui permet de deviner la bonne réponse.
La capacité de la rêveuse et de la sorcière à dialoguer et échanger des images ou des incantations (depuis un rêve lucide et/ou depuis la Scène) passe par un rêve partagé ("mémoire commune" ? "la cabanne" ?), qui fonctionne comme un serveur personnel, sur lequel stocker des informations, et éventuellement performer des rituels intangibles, comme modifier sa signature onirique ou effectuer un rituel de divination. Par quel élément physique ce "rêve éveillé" est-il maintenu ? Un autel ? Une petite divinité, style pénate ? Un autel avec un élément vivant, comme de la mousse, une plante et/ou un animal amphibien ?
Les règles sont auto-cohérentes. Par exemple, le lien entre le nombre de bougies qui entoure la rêveuse lorsqu'elle s'endort et l'endroit des Coulisses où elle apparaît en rêve lucide correspond au nombre d'éléments identiques dans ce lieu, comme le nombre de colonnes d'un temple, d'arbres autour d'une clairière, de rochers dans une prairie, etc. Si une bougie est accidentellement soufflée lors du rituel d'endormissement, la rêveuse apparaîtra ailleurs. Changer le nombre de bougies permet d'explorer de nouveaux lieux, qui étaient auparavent inaccessibles, et qui seront documentées par la sorcière dans une ébauche de cartographie.
Les règles sont les mêmes pour tout le monde. Par exemple, si les protagonistes voient un Personnage traverser une épreuve à l'aide d'un élément, elles pourront créer ou obtenir un élément similaire pour traverser cette même épreuve.