Janvier 2023

Dans l’Ensemble

Retour brutal sur « Shattered Realm », laissant strictement tout le reste de côté. Je commence à avoir l’habitude ; j’essaye de ne pas trop m’angoisser. « K&I » rejoint les autres projets en stase. (C’est dommage, j’avais beaucoup d’ambitions pour celui-ci. Mais le Temps ne peut pas ne pas passer. Ce n’est que partie remise.)

Jeu Vidéo

Le point positif, c’est que « Shattered Realm » avance. Ce mois-ci a vu beaucoup d’équilibrage, et les bases pour plusieurs mécaniques qui serviront à de nombreuses épreuves par la suite. (Je trouve que je me disperse beaucoup, mais je sens aussi que je commence à réellement exploiter la structure qui a été mise en place ces dernières années.)

• Les falaises sous le fragment des démons forment désormais une boucle qui relie le Nexus aux cavernes de l’est.
• Elles contiennent l’entrée du Tombeau du Roi des Démons : une succession d’épreuves pyromantiques de haut niveau (le cœur de la tombe reste à faire).
• Nouvelles épreuves dans la Forteresse Infinie (notamment les golems de roche).
• Beaucoup d’équilibrage, notamment de plusieurs sorts (Aetheria plus ample, Cura plus cher, Ianua plus limité).
• Mise à jour de tous les rêves.
• Les liquides élémentaires ne peuvent désormais plus être portés que dans des contenants de même élément et de niveau supérieur ou égal (ce qui a inspiré une épreuve intéressante).
• Nouveaux éléments : la lumière (opposée aux ténèbres) et la glace (opposée au feu), et de nouveaux sorts et de nouvelles épreuves qui les exploitent.
• Nouvelle mécanique : les compétences (Force, Agilité et Décryptage), qui permettent de franchir certaines épreuves.
• Nouvelle mécanique : la possibilité de capturer des petites créatures grâce à des appâts spécifiques.
• Nouvelle mécanique : les lanternes permettent de contenir des lueurs et de traverser les ténèbres.

Fiction

Je n’ai rien achevé ce mois-ci, et globalement très peu écrit, mais…

J’essaye de garder la narration de « Ciels de Nulle-Part » aussi linéaire que possible… et je n’y arrive pas. Je suis dans le lent processus de céder à ma pente naturelle, et j’envisage de conserver cette trame linéaire, mais d’y incruster des visions du futur et du passé sous forme d’inserts flous, quasi-poétiques. Je suis en train d’accepter que j’ai le droit d’avoir une narration extrême. Il y a des auteur·ices (dont je tairai les noms) dont j’admire (et envie) la liberté radicale, indépendamment de mon appréciation de l’histoire qui m’est racontée.

Je suis aussi face à une difficulté paradoxale : je fuis le Cycle des Cauchemars, que je connais par cœur et qu’il m’ennuie de raconter, mais en même temps je peine à coucher sur le papier les prémices d’une saga que je découvre au fur et à mesure. D’où l’approche que j’envisage ces temps-ci : garder mon énergie « sérieuse » pour terminer le Cycle des Cauchemars, et ne pas m’imposer la moindre contrainte pour le Cycle des Horreurs, quitte à cracher chaque rare anecdote certaine, tout en nageant dans le vaste inconnu, même au prix de donner dans le partiellement intelligible. Contrairement au cycle précédent, où je dévoile petit à petit tout en sachant déjà tout, ici, pas de faux-semblant : je crache chaque chose que je sais, peu importe l’ordre chronologique ou dramatique, et je découvrirai en même temps que vous.