Mars 2022

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Dans l’Ensemble

Un mois paradoxalement productif. Les étranges vacances du mois dernier se sont terminées, et même si le retour à la normale n’a pas été aussi… normal qu’il aurait pu être… des choses ont été produites. Je suis satisfait·e de la diversité des projets en cours. Même si je déplore que « Shattered Realm » soit entièrement en sommeil, ça laisse de la place pour de nombreuses autres petites choses. J’espère continuer sur ce rythme.

Fiction

Publication de « La Prison d'Hérisy », où l’on croise Gladys, ainsi qu’une nouvelle divinité du panthéon azarothéen ; une occasion de plus d’éclairer la période de tyrannie du royaume du bout des mondes. Inspiration, rédaction et publication en un mois : c’est rare, selon mes standards. Je trouve ça très satisfaisant.

Il y a aussi eu de l’inspiration du côté d’Oxyd, ces derniers temps. Ça fait longtemps que je connais le personnage de Bille et les coutumes des habitants des steppes, même si je n’ai jamais écrit sur eux. L’inspiration provenait des divinités archaïques (qui coexistent dans le même multivers). Ce qui m’ennuie, c’est que ça n’a aucun lien direct avec le Jour des Cauchemars, mais avec le cycle suivant, et j’aimerais vraiment clore le premier avant de me disperser. Nous verrons.

Zut, je me rends compte que j’ai oublié « Memento Mori ». Il faut toujours que je le relise ; peut-être même qu’il mérite une réécriture plus profonde.

Je me demande si je devrais numériser et publier le fragment incomplet où se croisent la garde de nuit et Horizon. Après tout, un fragment reste un fragment, même incomplet. Idem pour le début du « Lendemain d’un Jour Ordinaire » ?

Jeu de Rôle

Fin et publication du livret des « Divinités Archaïques ». Après plusieurs mois de travail et quelques hésitations sur la forme actuelle de ce livret (je ne peux pas me résoudre à dire « finale »), j’ai trouvé un compromis : rassembler Ereldrich et les trois dimensions de Yog (en laissant volontairement la dimension temporelle vague), et garder les éléments existants de Nhyfhs sans chercher à créer de toute pièce ce qui lui manque.

Dans l’idéal, j’aimerais que la dimension temporelle de Yog ait un plein panel de pouvoirs et de règles de gestion des temporalités non-séquentielles ; j’aimerais que les nhyfhsiens aient des pouvoirs pour influencer la matière, pas seulement celui de changer leur propre état ; j’aimerais créer un cadre de règles commun aux trois divinités pour gérer l’influence de leurs pouvoirs sur les humains (pouvoirs spontanés non-maîtrisés et contrôle progressif).

Les velléités de scénarios sont toujours là, mais guère plus que des velléités.

Jeu Vidéo

Shattered Realm est en sommeil complet. Pourtant, la nouveauté de ce mois-ci, pour moi, est dans cette catégorie-ci.

Une refonte intégrale de « MiDriPod » est en cours. Je suis passé·e de SDL à SFML (et je sens la différence, je suis beaucoup plus confortable), et pour l’instant, j’ai presque rattrapé la quasi-démo de la version existante.

Ceci est essentiellement dans la vague de retour au code par le biais de la jam. Ce week-end, je participe au Ludum Dare #50. Je crois que ma dernière participation était pour le LD#34. J’aimerais reprendre cette habitude, en me disant qu’au pire, je perds un week-end tous les six mois à tenter quelque chose.

Dans cette veine, je me suis posé·e une question pertinente, ce mois-ci : « Pourquoi tous mes jeux sont nuls ? » Blague à part, c’est une question qui m’amène à me questionner non-pas sur ma programmation ni mes modestes graphismes, mais sur “ce que je fais de mes jeux”. Qu’est-ce que ça raconte ? Quel est le sens ? Le verbe du jeu est généralement correct (dans le sens “quelle est l’action / l’interaction de l’avatar sur l’univers”), et le gameplay est plus ou moins bien exécuté autour de ce verbe, mais, presque systématiquement, il manque un sens à ce verbe, une raison, un pourquoi. J’ai l’impression de tellement me perdre dans les ennuis de code que j’en oublie la direction du projet. D’un côté, je manque encore de talent sur l’aspect interface et contrôles (le passage à SFML devrait aider), et c’est une bonne chose que je travaille cet aspect, mais d’un autre côté, je dois me souvenir que tout ceci doit être au service d’un sens, que je dois chercher à transmettre ce sens, à travers la proposition de l’utilisation de ce verbe. (C’est clair, ce que je raconte, ou pas ?)