J’ai le sentiment d’avoir eu très peu de temps de travail disponible, ce mois-ci. En regardant mon agenda, je constate que ce n’est pas qu’une impression. J’ai passé en tout presque deux semaines loin de chez moi, et compte tenu du temps qu’il me faut pour me remettre de la fatigue physique et émotionnelle après chacun de ces voyages, j’ai eu moins de la moitié du mois de réellement disponible.
« Shattered Realm » ralentit : en début de mois, j’ai travaillé sur les régions profondes des fragments aléatoires (plus de difficulté pour de nouvelles ressources), mais je n’ai pas pu terminer et publier ces avancées, et je n’ai pas encore pu m’y remettre. Je garde mon intention d’étoffer les mécanismes de jeu déjà existants avant d’implémenter ceux qui me trottent dans la tête (alchimie, rêves, etc).
Rédaction et publication de « Quand J’avais Ton Genre », tout juste avant la fin du mois. Sortir timidement de la pandémie me permet (enfin!) de discuter avec de nouvelles personnes, ce qui me pousse à créer un discours sur des angles dont je n’avais pas l’habitude.
Les thèmes parallèles à la transidentité se multiplient mais ne se concrétisent pas. J’avais évoqué le polyamour… Parlerais-je aussi de neuroatypie ? Mon sentiment d’illégitimité dit « non »…
Quelques relectures et corrections, en cette fin de mois. On m’a fait un retour constructif, bien que bref, flou et partiel, mais qui m’a motivé·e à me replonger sur des textes qui manquaient de relecture. C’est une partie du travail que je déteste (je déteste écrire des fragments que je connais déjà ; imaginez ce que c’est de relire), mais pour l’instant c’est la seule chose dont je sois capable dans le domaine de la fiction. Mon inspiration est inerte depuis des mois et mes univers m’étaient de plus en plus lointains, mais je constate que me forcer à relire me rend ces lieux, ces personnages et ces enjeux un tant soit peu plus présents. Je me sens encore très loin de pouvoir écrire à nouveau, mais au moins ai-je trouvé un prétexte pour ne pas laisser sombrer tout ça dans le néant.