Rien. Quelques inspirations vers la fin du mois, mais à part ça, aucune production. Malgré quelques absences de la maison, une blessure et des travaux devant ma porte, j’ai eu plusieurs plages de temps disponible, mais je n’ai pas été en capacité de les rentabiliser autant que je l’aurais aimé. Pour ce rapport, je vais surtout parler des projets en gestation.
J’ai laborieusement commencé un nouveau fragment. Peut-être nommé « Bootstrap » ou « Initialisation ». Quelque part en Hexa, une étrange créature est en train d’être assemblée.
Je réfléchis à modifier entièrement la cartographie des questions et des réponses. Même si c’est actuellement un arbre, le fait qu’elle ait une racine centrale fait que les liens sont plutôt à sens unique. J’aimerais reprendre les fragments uns à uns et y intégrer toutes les questions qui peuvent en partir, que ce soit vers le futur, le passé, les conséquences ou les causes. Plutôt qu’un arbre, j’aimerais que la cartographie devienne une toile. J’ai peur que l’ensemble soit plus complexe à naviguer « d’en haut », mais j’espère que les fragments seront plus intéressants à naviguer « de l’intérieur ». Ça implique aussi pour moi de modifier entièrement la manière dont je crée les liens entre les fragments : au lieu de les organiser dans une expérience globale, je dois les considérer individuellement et envisager les liens potentiels avec chaque autre fragment.
Vous pouvez m’aider : chaque fois que vous lisez un fragment, si vous me posez une question (d’où vient ce personnage, quel est ce lieu, pourquoi tel personnage a pris cette décision, etc) je pourrais non seulement y répondre mais aussi inscrire cette question (et cette réponse) dans ce fragment, afin que d’autres personnes puissent y avoir accès.
J’ai deux articles en gestation.
L’un parlera des doutes qui s’insinuent entre une décision et la réalisation de cette décision, basé sur une expérience personnelle, et ce que j’ai mis en place pour combattre ces doutes et avoir confiance en cette décision. Le brouillon est déjà commencé.
L’autre parlera du male-gaze, de sa dimension systémique, et du cas particulier où une femme trans l’applique à son propre corps. J’ai pris des notes sur les différents angles qui me permettent de le repérer, de l’effacer ou de le transformer.
Parlerais-je aussi de ce que j’aime nommer « gender-goo » ? Il y a longtemps (ou du moins il me semble), j’ai écrit le « last tale from the Goo » (le dernier récit du goo), que je n’ai pas publié. Il y a quelques jours, j’ai ouvert un nouveau brouillon intitulé « Goo again ? » (goo à nouveau ?) J’ai envie de parler de l’évolution de mon rapport à la fluidité de genre, à quel point je me sens figée en ce moment, des raisons qui m’ont amenées à cet état, et de ce que j’aimerais faire pour retrouver cette liberté. C’est un sujet très personnel, je ne sais pas encore sous quel angle l’aborder.
L’idée d’aborder d’autres sujets dans mes articles se diversifie sans se concrétiser. Après polyamour et neuroatypie, j’ai envie de parler de mon rapport au temps, à la mort, à l’art, à l’amour, et en quoi tout cela est pour moi une seule et même chose.