J’ai fait le test. Conclusion : il me faut plus de matériel. Le matériau est bon, les idées sont là, mais les outils ne sont pas adaptés. Ce n’est pas une mauvaise chose en soi : le test a montré quelles étaient les limites actuelles, et ce qu’il me manque, concrètement.
Je suis resté bloqué·e sur l’écriture. Complètement. Ma vie bouge beaucoup et me laisse peu de temps de création, car le peu de temps libre est réquisitionné par le repos. Je me sens fatigué·e de créer. Je me sens seul·e dans mes projets. J’ai le sentiment que ce que je fais n’intéresse personne.
Je vais arrêter de me donner des objectifs précis. Peut-être même que je ne me donnerai aucun objectif. Je vais juste laisser mon inspiration vagabonder, et la suivre là où elle m’emmènera, même si ça m’éloigne des projets que j’aimerais clore ou poursuivre. Je déteste laisser des projets en plan. Mais je n’ai plus la force de les pousser à la seule force de mes bras. Alors je vais juste rester là, fermer ma grande g***, ouvrir grand mes oreilles, et laisser venir ce qui viendra. J’ai besoin d’humilité. J’ai besoin de lâcher prise. J’ai besoin de retrouver comment je faisais avant.
Je dois penser ce blog autrement. Il faut que je l’adapte à ce problème de tension entre prévisions et inspiration. Je ne sais pas encore.
Terminer et publier « La Source du Phlégéon ».
Continuer « Aédir ». Peut-être pas dans l’ordre chronologique.
Écrire et publier « Ce que je m’inflige ».
Prenez soin de vous.