Juillet 2020

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Rapport d’Activités

Jeux

Shattered Realm a pris de nombreuses mises à jour, ce mois-ci. Outre le serveur discord et les playtests, le client a été porté sous Windows et amélioré (il reste encore beaucoup de travail sur ce point, mais au moins c’est à peu près jouable). En termes de contenu, la génération procédurale a été largement améliorée, le bonus de +1 en inventaire a été réimplémenté et de nombreux indices ont été éparpillés ici et là pour permettre une meilleure expérience de début de jeu. Les graphismes pour une nouvelle zone ont été posés, même s’ils ne sont pas complets ni encore utilisés.

Death, Daemons and Darkness a été terminé et testé en avril mais pas publié. Je le laisse encore dans les cartons. J’aimerais lui mettre un dernier coup de peinture.

Nouvelles

Quelques fragments d’inspiration : une page pour « Nissae et Mélissa », les bases du « Sanctuaire au-delà de l’Horizon », qui va sûrement venir à la fois éclater et contenir tout l’arc narratif concernant Thyrio et le Jour des Cauchemars. Des bases et des perspectives de changements. Nous verrons où tout cela nous mène.

Articles

« Rêver », publié en avril, et « La Puce à l’Oreille », publié en mai. Rien de transcendant (pun intended), mais des éléments intéressants qui viennent s’ajouter à la collection de témoignages.

Dans l’Ensemble

Le confinement seul aurait fait mal. Il ne fut pas seul. Je me sens comme une forêt brûlée dont les pousses vertes commencent à percer la cendre. De l’espoir, mais tellement de travail encore à faire. De l’espoir. Concentrons-nous là-dessus.

Shattered Realm me prend un temps monstrueux. Je suis seule sur le projet, malgré les testeureuses qui ont récemment apporté un souffle de motivation et un début de polissage à l’expérience de jeu. Toutes ces améliorations n’ont été possibles que parce que cette motivation a entièrement avalé mon temps de divertissement. Je ne compte pas les heures que j’y passe, et même si je vois le projet avancer à pas de géant, je ne peux m’empêcher de mesurer ces progrès à l’aune de mes ambitions : une goutte d’eau dans l’océan. Le client mériterait une refonte complète, et il y a encore tellement de travail sur la zone de départ de la seule option de jeu actuellement existante. Après toutes ces années, le projet n’en est qu’à ses balbutiements.

La plume semble pouvoir encore écrire. Pour l’instant, elle ne fait que prendre le vent et tracer quelques fragments incohérents. Des choses que j’avais déjà en tête qui surgissent soudain formulées et écrites dans mon esprit, mais le filon se tarit aussitôt que l’encre sèche. Des discussions de confinement naissent les perspectives de ce qui sera sûrement une nouvelle forme, une nouvelle manière de raconter cette histoire que j’ai en moi depuis si longtemps. Une forme qui me convienne bien mieux ; une forme non-linéaire, incomplète, éparpillée. Nous verrons, nous verrons.

Actuellement

Shattered Realm ne semble pas vouloir me sortir de la tête. Pourtant, il faudra bien qu’il sorte, car ce projet n’aura pas de terme. Il n’y a aucune complétude à poursuivre, dans cette direction. Si je veux créer des éléments finis et pouvoir passer aux suivants, il me faudra rendormir ce monstre, car celui-ci ne pourra jamais être achevé.

Le Sanctuaire Au-Delà de l’Horizon me plaît. Il me parle. Il me ressemble. Avec un peu de discipline, et si SR veut bien lui laisser de la place, il peut devenir un très beau cadre au Cycle des Cauchemars. Discipline.

Il y a des fragments autour de moi. DDD. Aédir. La Source du Phlégéon. Peinture. Des choses commencées qui veulent être finies. Je n’ai pas la force de ramer contre ce vent, ce léger souffle d’inspiration, aussi ténu soit-il. Il faut que je ferme les yeux, que je sente ce souffle, et que je le suive. Les fragments attendront. Pour l’instant, je dois me régénérer. Je dois retrouver ce vent qui gonflera à nouveau mes voiles.

À bientôt

Je vous souhaite le courage de la fourmi. La sérénité de la pierre. La résilience de la forêt.

Je vous souhaite la force d’être ce qu’il manque selon vous dans ce monde.

Je vous souhaite la pugnacité d’exister.